Comment je suis devenue végétarienne et pourquoi je mange encore de la viande ?
réponse (en latin) : Video meliora proboque deteriora sequor
Video meliora proboque deteriora sequor
J’use de cet aphorisme latin depuis que j’ai eu une révélation à 22 ans en cours de philo (rassurez-vous je n’en connais que deux, celui-ci et Dura lex, sed lex : gravé sur une porte du Fort Boyard). Écrit en lettres majuscules au tableau de la salle de TD, notre prof introduisait ainsi notre cycle en philosophie morale. De mon côté j’ai trouvé dans cette citation latine l’essence de mes doutes et questionnements. Pourquoi j’agis à l’instant T d’une façon totalement opposée à ce que mon éthique m’aurait dicté la veille ? Pourquoi je vois ces autocollants brillants dans la case de ma voisine en CE2, je sais qu’ils ne sont pas à moi et je l’accepte mais je les fourre dans mon cartable. Pourquoi j’évite une amie plutôt que de lui dire la vérité sur son mec que j’ai grillé la langue fourrée dans la bouche d’une autre ? Video méliora : je vois le bien, proboque : je l’approuve, deteriora sequor : je fais le mal. Une façon d’agir et de décider en 3 temps qui éclaire mes actes des 15 dernières années. C’est l’enfer pavé de bonnes intentions qui me saute à la figure. À quel moment ma lucidité sur ce qu’il faut faire s’abandonne à mes bas instincts de voleuse, menteuse, tricheuse… ? Cette phrase écrite sur une bande de papier a longtemps régné au-dessus de mon bureau d’étudiante, je voulais ne jamais l’oublier et pouvoir la citer comme un rappel. Hep, toi-là, tu ne serais pas en train de video meliora et de deteriora sequor là ?
Cet adage m’a accompagné pendant une période, puis j’ai digéré l’idée, j’ai déménagé et je ne l’ai pas raccroché au-dessus de mon nouveau bureau, il a été remplacé par des photos et des listes de courses, d’ingrédients, de films à voir, de livres à lire, de recettes à tester. J’étais inspirée autrement.
Et puis « VMPDS » m’est retombée dessus quand je me suis demandé, après noël, pourquoi j’avais encore mangé de la viande en famille alors que mon travail de ces 7 dernières années gravite autour du végétarisme, de son impact, de son histoire, de sa valeur.
En pleine dissonance cognitive, je connais et j’accepte toutes les raisons (écologiques, économiques, éthiques, sanitaires…) de ne pas manger de viande et pourtant quand ma belle-mère propose une dinde aux marrons pour le réveillon j’acquiesce sans me forcer, ça me fait plaisir de faire plaisir. Au resto, je dis ok quand ma pote propose de partager l’assiette de bo ssam (épaule de cochon de 8h), et pourtant je connais la puanteur intenable qui pénètre et agresse nos narines à 20 km à la ronde des élevages intensifs de porcs. Oui je mange très peu de viande. Non je n’en cuisine jamais à la maison (ni au travail 😅), mais il m’arrive de consommer des animaux ! Ici je vois carrément le mal et le comprends mais plonge ma fourchette dedans.
J’accepte d’être en transition, il m’arrive de manger de la viande pour me simplifier la vie et pour répondre à mes basses passions. Je cherche des excuses pour vivre avec mes contradictions. Je cherche une voie du milieu. L’élevage raisonné par exemple pourrait être une excuse valable pour continuer à manger des animaux. La dangerosité de vivre sous contraintes alimentaire avec des TCA* pourrait être une raison pour se lâcher la grappe, la peur de ce qu’on perd quand on renonce pourrait aussi expliquer la dissonance. Mais à quoi renonce-t-on exactement en arrêtant de manger de la viande ? Et à quoi fait-on la place ?
Je n’ai pas la réponse, mais je connais des végétariens et des végans (5% de la population, c’est si peu) et si je leur demandais comment ils font au quotidien ? Quel a été leur déclic ? Quel est leur marge d’ajustement ? Et si la nuance sur ces questions et leurs réponses pouvait sensibiliser le plus grand nombre à consommer moitié moins de viande par exemple. Ce serait beaucoup. Ce serait suffisant.
Je suis en transition, oui. Mais vers quoi ? Je veux voir le bien, l’approuver et le faire. Mais je ne veux pas faire de prosélytisme, je veux montrer comme la cuisine sans viande est savoureuse, créative, intelligente et appétissante. Je veux éduquer aux goûts des légumes, aux richesses des végétaux. Est-ce que mon végétarisme strict en dépend ? Pas nécessairement. Ottolenghi n’est-il pas celui qui a fait le plus de bien à la cuisine végétarienne ces dernières années, sans être végétarien ? Si, sans doute. Est-ce que je suis Ottolenghi ? Hahaha. Est-ce que je veux vous donner envie d’arrêter la viande ? Oui cheffe !
//APPEL À TEMOINS//
Je cherche des végétariens, végans, des gens qui ont drastiquement réduit la viande ou qui réfléchissent à ce sujet. Je vais gratter et peut-être trouver des pistes, des role models, de la nuance ou des affirmations, en tout cas créer un espace où ça parle végétarisme et possibilité d’une autre façon de s’alimenter.
J’aimerais donner envie aux gens de réduire leur consommation de viande, faire entendre des arguments de personnes qui ont déjà bien entamé leur transition, offrir des exemples qui incitent à diminuer la viande et les produits animaux dans nos assiettes. Enfin, je questionne l’idée de renoncement, qui n’est peut-être pas uniquement l’idée de manquer de quelque chose, mais pourquoi la possibilité de faire de la place pour de nouvelles pratiques.
VeggInterview avec Eric ANTOINE.


Pour ce 1er épisode, j’ai posé des questions à Eric Antoine star de la scène et personnage incontournable du petit écran. J’ai la chance de l’avoir rencontré il y a un peu près 42 ans, en rentrant de la maternité dans les bras de notre mère. Eric est vegan, il est, dans la fratrie le plus strict en ce qui concerne la consommation d’animaux, notre autre frère Thierry est plus ou moins végétarien et moi, à peu près pareil ;). En tout cas, sans nécessairement se ranger dans des cases strictes, notre alimentation à tous les trois reflète les questions environnementales, éthiques, sanitaires et sociales que l’on se posent. Imaginez nos diners de famille…
Vous allez découvrir au fil de ce long entretien les raisons qui ont motivé Eric à ne plus manger d’animaux et à se questionner sur l’ordre établi. Enjoy, c’est didactique et honnête, tout à fait le genre de discours qui pourrait m’influencer ;).
Pourquoi as-tu réduit ta consommation de viande ? Et depuis quand ? Est-ce que tu peux décrire ton régime alimentaire ? Par quelles phases es-tu passé ?
Je suis devenu vegan il y a environ 6 ans, ça s'est fait par étapes. Le grand déclencheur a été le documentaire Cowspiracy qui analyse chiffres à l’appui avec énormément de sources, l'impact de l'élevage sur l'écologie. Mon premier sujet de préoccupation a donc été la destruction du vivant et de la planète, et de découvrir que l'industrie de l'élevage, était le premier pollueur mondial de très très très très très loin. L’élevage est plus polluant que l'automobile, l'aviation et la marine réunis. Les gaz à effet de serre produits par l'élevage en méthane et carbone sont beaucoup plus importants que les trois industries que je viens de te citer…
Il y a 8 fois plus de champs pour les bêtes que pour les humains. On arrive tous les ans à nourrir 75 milliards d'animaux, mais on n'arrive pas à nourrir 8 milliards d'humains. Et si on divisait juste par deux notre consommation de viande, juste par deux, on pourrait regagner en surface. Un seul acte, un seul acte appliqué à l’échelle de toute la population, serait une manière de re-nourrir la planète.
Donc quand tu prends conscience que cet acte-là est le plus important que tu puisses faire, qu'un repas vegan c'est 40 fois moins polluant qu'un repas carné et bien peut-être tu t’y mets. On n’est plus dans des histoires de chasse d'eau, de douches à la place des bains, etc. Avec l’alimentation, tu as un impact très puissant, direct et massif. Pour un steak de 100g de bœuf on a besoin de 1500 litres d’eau…
Toutes ces données ont complètement, du jour au lendemain, changé mon point de vue.
T’arrive-t-il de remanger de la viande ? À quelle occasion ? Est-ce que ça te fait culpabiliser ? Ou bien est-ce que tu laisses de la place pour des ajustements ?
Oui, ça s'est fait par étapes. J’ai commencé par arrêter de manger les bébés animaux, puis j'ai arrêté toute la viande, parce que j'ai vu que c'était l'élevage de vaches et de cochons, qui était le plus impactant. Et puis après la viande, j’ai arrêté le poisson, grâce à un autre documentaire : Seaspiracy. C’est vraiment les faits qui m'ont fait changer d'avis. Puis après le factuel, il y a eu l'émotionnel et l’empathie. Quand tu es au contact d’animaux, tu comprends bien que chacun à sa personnalité, ses émotions, ils peuvent être tristes, ils peuvent être joyeux, jaloux. C'est la conscience de la souffrance que ça engendre chez les animaux qui sont des êtres sentients qui a commencé à me heurter profondément. Et puis, après, je suis passé du végétarisme au végétalisme. Donc, végétarisme, c’est plus de viande, plus de poisson. Le végétalisme, c'est plus aucun produit qui vient du monde animal. Je suis vegan la majeure partie du temps mais il m’arrive encore de manger des pâtisseries, je suis un bec sucré ++ et dans la pâtisserie française que j’adore, il y a souvent du beurre, souvent des œufs. Mais il n'y a pas une seule fois depuis des années, où j'ai cuisiné avec des aliments venus du monde animal. Ça, ça ne m'arrive plus du tout. Donc, je fais parfois des exceptions, ces écarts me rendent parfois un peu triste, je me dis que c'est dommage. Mais je sais que j'ai fait un choix tellement profond de retirer la souffrance du vivant de ma vie, que, oui, j’accepte de « rechuter » parfois.
C’est quoi ton alimentation maintenant que tu as renoncer à la viande et aux produits d’origines animales ?
Alors mon régime alimentaire est extrêmement varié. Au début c'est vrai que c'est un peu compliqué parce que tu dois vraiment changer de manière de cuisiner. Donc il y a une base de protéines végétales qui est très importante, qui est faite de légumineuses principalement, de pois cassés, de pois chiches, de tofu ou de blé, etc. Après il y a la partie légumes, alors là j’ai redécouvert tout un tas de fruits et de légumes que je ne mangeais plus et qui me permettent d'agrémenter, de donner du goût. J’utilise aussi beaucoup les épices, les herbes, ça c'est un bonheur.
J'utilise beaucoup les laits végétaux pour cuisiner, du lait d'amande au lait d'avoine ou du lait de coco parce que tous ces laits sont tellement plus digestes. Et finalement un des trucs qui me dégoûte le plus maintenant, c'est le lait de vache, c'est insupportable en termes de goût et de concept et c'est complètement indigeste. Je cuisine également des aiguillettes de poulet mais à base de seitan, des steaks végé aussi. Il y a une industrie maintenant qui se développe beaucoup sur le végétal, il y a plusieurs marques que j'aime beaucoup, Heura par exemple, La Vie aussi et son jambon sans cochon qui est super chouette, on fait des crocs monsieur avec du Violife, c'est une marque de fromage végane. Donc je retrouve tous les goûts d'avant et mes habitudes de papa toujours à la recherche de recettes classiques et rapides qui plaisent à mes enfants. J'ai découvert beaucoup de nouveaux goûts et de recettes et c'est hyper satisfaisant.
Ça laisse la place à quoi de ne plus bouffer de viande ?
Renoncer à la violence et à mon impact de mangeur de viande, ça laisse la place à une certaine paix intérieure. Il y a trois points, le point écologique, le point d'empathie, et de point de santé. La viande est très acidifiante pour le corps. En arrêter la consommation m’a permis d’avoir une meilleure digestion, un sommeil plus réparateur et une meilleure circulation sanguine. Je respire mieux, je me sens en meilleure forme. Quand tu arrêtes de bouffer de la viande, ta conscience sur ta santé, ta planète et ton empathie évolue.
C'est parfois compliqué parce que je suis un être social et je mange beaucoup avec d’autres personnes, ils voient que je ne mange pas comme eux et ça les met face à leur propre rapport à la viande, au fait qu'ils peuvent choisir de ne pas manger ça, et ils comprennent parfois que c'est juste pour leur plaisir qu’ils créent de la violence, de la pollution et de la souffrance. En même temps ça fait se questionner tout le monde, et ça peut etre cool.
Question 3
Que penses-tu des élevages non industriels, dits justes (entre 5 et 20% de l’élevage français, en fonction des animaux) ?
Je t’ai parlé de l’écologie dans les raisons qui m’ont aidé à arrêter de manger des animaux, il est certain qu’une agriculture moins expansive est meilleure pour la planète. Donc on pourrait imaginer le retour à une pratique agricole plus naturelle. Mais quand on sait qu’un cochon c’est dans le top 3 des animaux les plus intelligent, (on y retrouve le chimpanzé, le cochon et le dauphin - ndlr) et qu’on l’élève pour que dans 6 mois ou 1 an - même dans un élevage responsable - on l’embarque à l’abattoir, ça me pose un problème de conscience. Les éleveurs en conventionnel sont dans des situations catastrophiques et complètement opprimés par ce système, ils travaillent comme des damnés, gagnent peu, sont surendettés, et leur vie n’est faite que de très peu de loisirs, on sent une population en grande souffrance, et c’est dû à un système d’élevage intensif qui nous oblige à être dans un rapport à la terre, au monde, au vivant et à la productivité vraiment violent. C’est sûr que l’élevage responsable résout une partie de ce problème, mais il reste la question, de la conscience, pourquoi tuer des animaux sentients pour mon plaisir, alors que je peux m’en passer ? Voilà ma question.
Depuis que tu manges moins de viande, est-ce que tu cuisines plus ? Est-ce que ton alimentation te coûte plus cher ?
Je cuisine plus, mais je ne sais pas vraiment si c’est ma transition vers le véganisme ou plutôt mon divorce qui l’explique 😅. Le fait d’être un papa seul et d’avoir des enfants à régaler m’a fait cuisiner davantage. Sans doute le véganisme a aussi joué, mais pour moi c’est multi factoriel.
Concernant le prix de mon alimentation, comme j'ai la chance de bien gagner ma vie je ne trouve pas que je dépense beaucoup plus. Je vois que le prix des paniers évoluent avec le temps et avec l'inflation, plus qu'avec le changement de régime.
Comme le légume coûte beaucoup moins cher que le carné, si j’achètes de bons légumes, ceux qui peuvent coûter plus cher, mais que je consomme en circuit court, en zappant les intermédiaires c’est moins cher. Mais de façon générale tout coûte un peu plus cher qu'avant, je dirais que c'est plus conjoncturel que vraiment un changement de situation. Et les substituts protéinés, que j'aime bien acheter parce que c'est très facile à faire, les steaks végétaux, les nuggets végétaux, les saucisses végétales coûtent un peu plus cher que la viande.
Pour moi, l'impact est réduit parce que je suis privilégié et il est compensé surtout par le végétal, qui, lui, est moins cher et qui prend une place beaucoup plus importante dans mon assiette. Donc, l'un dans l'autre, je pense que ça s'équilibre pour moi.
Depuis que tu t’es libéré de ce biais cognitif de l’alimentation nécessairement carnée as-tu abandonné d’autres biais cognitifs ? As-tu expérimenté une réaction en chaîne ?
Je remarque en effet une réaction en chaîne de conscience, c'est-à-dire que derrière le fait d'avoir une alimentation carnée, il y a toute une éducation et tout un formatage de la pensée. Dès notre plus jeune âge, on nous explique que tel animal on peut le buter pour notre plaisir, que tel animal autre, non, on joue avec. Le chien on doitlui lancer la balle. Le cochon on le bute. Sauf que, tout dépend de l'endroit où tu es né. Tu nais en Inde, la vache est sacrée. Tu nais en Corée, tu manges du chien. Tu nais au Japon, tu défonces les dauphins. La façon dont on s’alimente c’est avant tout une reproduction d'un modèle social. Donc quand tu lèves déjà ce voile, tu lèves aussi le voile de la violence.
Dès notre enfance, la violence fait partie de la vie et le fait de détruire le vivant devient comme essentiel à notre bien-être, puisque c'est de ça dont on parle, de bien-être, d’assiettes équilibrées, de santé, etc. La santé devrait donc nécessairement passer par de la violence ? Ça dépose en nous très clairement le fait que la violence est quelque chose d'acceptable et de nécessaire. Et cette violence du plus fort sur le plus faible, elle se décline. Le spécisme, c'est de croire que l'humain est l'espèce la plus évoluée et qu'elle a le droit de vie ou de mort sur toutes les autres espèces. On normalise cette pensée mais derrière cette première violence du spécisme, il y a d'autres violences. C’est ça qui est en jeu aussi dans notre alimentation. Il y a quelque chose à déconstruire à ce niveau-là, et le fait de le déconstruire, te déconstruit dans beaucoup d'autres sujets, te fait prendre conscience de la violence qui est faite continuellement à toutes les populations qui ne peuvent pas se défendre.
Est-ce que tu vis ce choix alimentaire comme une contrainte ?
Aujourd’hui ce n'est plus du tout une contrainte, tout devient naturel.
On peut le vivre au début comme une contrainte parce tu découvres une vérité, et la vérité, tu vas d’abord négocier avec elle. Tu vas la mettre sous le tapis, tu vas un peu te dire, oh, c'est pas si grave, etc. Mais la vérité, une fois que tu l'as découverte, elle te rattrape. Et elle te fait évoluer en termes de conscience, et donc en termes de comportement.
Quand tu as conscience que l’être en face de toi est ton égal en tout, quel que soit son niveau intellectuel, sa provenance, sa culture, son genre, sa sexualité, ton comportement change. J'essaye de sortir du juger, jauger, classer, et de plutôt sentir, éprouver et intégrer. Et là-dedans, si tu veux, il n'y a plus ces notions de contraintes, il y a juste une notion de vivre ensemble.
Ta recette préférée ?
Mon plat préféré ce sont les lasagne ! Je fais des lasagne avec les steaks de Beyong Meat c’est trop bon (je crois que c’est ultra transformé, mais ils se sont vachement amélioré dans leur fabrication ces dernières années), ou des lasagne aux lentilles aussi c’est très chouette et ludique, je fais ma béchamel au lait d’avoine, c’est trop bon et gourmand. Et je cuisine un tiramisu avec du mascarpone végétal, auquel j’ajoute une banane écrasée, ça me fait un tiramisu banané et ça, c’est vraiment mon petit pêché mignon.
Tu aimes bien manger où quand tu n’es pas chez toi ?
J’aime beaucoup aller chez Bloom sushi rue Jouffroy d’Abbans dans le 17ème.
Merci Eric pour ton point de vue et tes questionnements sur l’alimentation !
Aller plus loin :
Sur le spécisme : ici
Cowspiracy : les chiffres
Seaspiracy : chiffres et nuances
Cochons : trop mignon et conscients
*TCA (trouble des conduites alimentaires) et végétarisme : ici par exemple
Végétarienne ici 🙋♀️